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[vc_row][vc_column][vc_column_text]En tant qu’orthophoniste, je reçois de nombreux enfants présentant des retards de langage, qui, selon leur âge et la gravité de leur trouble, ont également des difficultés avec les concepts de base (couleurs et formes, schéma corporel, organisation spatiale et temporelle, etc.). Le thérapeute doit donc cibler cette zone lors de la rééducation et aider l’enfant à acquérir les notions manquantes.

À cet effet, plusieurs méthodes et outils sont disponibles, mais le Kitibook se démarque grâce à ses caractéristiques avantageuses. La matière de fabrication étant le tissu constitue pour moi la plus grande qualité de ce jeu, dans le sens où il permet à l’enfant qui touche et sent sa texture d’utiliser un canal sensoriel supplémentaire pour retenir les informations qui lui sont présentées. En effet, la capacité à traiter simultanément plusieurs informations dans le même canal et à les maintenir dans la mémoire à court terme est limitée. La multiplication des modalités sensorielles permet donc de contourner les limites de la mémoire à court terme et par conséquent de faciliter l’apprentissage.

Il est également important de souligner que la simplicité du Kitibook en fait un jeu parfaitement adapté non seulement à un usage thérapeutique mais aussi à un usage préventif et quotidien à la maison. Le manque de stimulation sensorielle et intellectuelle des enfants ces dernières années n’a fait qu’accroître la nécessité de leur fournir des moyens de compensation ciblés. Ce jeu permet de maintenir ou de rétablir un certain équilibre, puisqu’il sollicite le raisonnement, enrichit les acquisitions, perfectionne la motricité fine, renforce la mémorisation, optimise les apprentissages et soutient le bon développement de l’enfant.

Wissal AHRARDI, Orthophoniste[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]